Les Mutants du Mistral. Je n'ai jamais été attiré par l'art 'moderne'... La plupart du temps je trouve ça laid, encombrant et pour le moins inachevé... Pour faire bref, je dirais finalement que, soit je n'aime pas ça, soit je n'y comprends rien ! A ce niveau, 'Les Mutants' de Maxime Descombin n'ont pas fait dans le détail avec moi. L'oeuvre est exposée dans le superbe parc Mistral de Grenoble et j'ai été surpris de me trouver face à cet assemblage de béton brut posé là, en plein coeur de la plus belle collection végétale qu'il m'ait été donné de voir. J'ai un peu tourné autour, j'ai cherché une bonne raison à sa présence, n'en ai pas trouvé, et je me suis posé quelques autres questions avant de me rendre compte que, subrepticement, je ne regardais plus l'engin comme un indécent agglomérat de ciment, mais bien comme une 'oeuvre' que j'analysais, que je contemplais et que je n'allais pas tarder à admirer au même titre que ce que je trouve beau, et que je crois comprendre. Déroutant ! Reste le nom... Comment et pourquoi l'artiste l'a t-il choisi ? Est-il possible que ce soit dans l'espoir que cela opère quelques mutations dans l'esprit des incrédules... En tout cas, si c'est ainsi, je serais tenté d'être assez d'accord sur le fond ! J'ai utilisé les 40 mm de focale pour cadrer large et retailler ensuite devant l'écran à la recherche d'une mise en valeur difficile à atteindre. 1/200 s à f9 en 200 ISO pour l'exposition et une importante déssaturation pour tenter de restituer la dureté du matériau. Le 13 juin 2007.