Le moyeu.

Elle a surement beaucoup tourné, cette roue de bois, mais, depuis pas mal de temps, sa fonction n'a plus grand chose à voir avec le transport de quoi que ce soit, et c'est, manifestement, tant mieux ! Posée là contre un muret de pierre, elle agrémente le quotidien de ceux qui lui préfèrent l'acier... mais pas seulement !

Que le bois verdisse sous la mousse, j'en ai bien l'habitude, mais qu'une plante grasse vienne trouver là ce qu'il lui faut pour s'épanouir, j'ai encore du mal avec ça, ce qui montre bien à quel point je suis à la ramasse côté végétal. Et c'est un fait : j'aime regarder, mais j'ai pas la main verte ! Ce machin, si je l'avais mis en pot, le temps de le voir crever n'aurais pas duré celui d'une saison, et je dois bien avouer que je ressens toujours une petite pointe d'amertume lorsqu'il m'est donné de voir ce qui se fait naturellement...

Reste que ça m'a permis un cliché que j'apprécie beaucoup, alors respect et merci le moyeu !

La principale difficulté réside dans le cadrage décentré le long de la diagonale ; Trop ? Trop peu ? C'est selon, et chacun se fera sa petite idée.

Exposition classique, 1/640 s à f4 pour 160 ISO et juste un peu de contraste pour souligner ce que le soleil a tracé.

Le 29 août 2013.